Sénégal – Le savoir-faire de la SCP s’exporte à travers les continents

Depuis un grand nombre d’années, la SCP accompagne des pays dans la gestion de leur ressource en eau. Nos experts développent des plans d’action et des études stratégiques destinés à préserver les ressources endémiques, augmenter le rendement des cultures vivrières afin de favoriser le développement économique. Prenons ici l’exemple du Sénégal.

Le contexte : aujourd’hui, le Sénégal mobilise seulement 10 à 13 % de ses ressources en eau renouvelables et affiche un déficit en produits vivriers malgré l’existence de 3,8 millions d’hectares de terres arables. Des initiatives récentes de construction d’ouvrages hydrauliques, menées par l’OMVS (Organisme pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) et l’OMVG (Organisme pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie), vont permettre d’améliorer la maîtrise de la ressource. C’est dans ce cadre qu’une étude, à laquelle la SCP participe, sur le transfert d’eau brute inter-bassins et la mise en valeur des terres depuis les fleuves Sénégal et Gambie, est en cours de réalisation.

Au centre Serigne Mbaye Thiam, ministre de l'assainissement et de l'eau, à gauche Baboucar Mboundor NGOM sécrétaire général du ministère et à droite Joseph Pierre NDIAYE Directeur de cabinet.

La restitution de la phase 1 de cette étude a été faite le 25 mai dernier à Dakar en présence de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal. Ce projet, financé par le Fonds d’Etude et d’Aide au Secteur Privé (FASEP) de la Direction général du Trésor, démarrée en juin 2022, se poursuivra jusqu’en mars 2024. Il a pour objectif d’étudier la faisabilité de la mobilisation d’une partie de ces ressources durables de surface vers l’intérieur du Sénégal en conservant les fonctions actuelles des cours d’eau (notamment vis-à-vis des cultures de décrues et des mangroves).

Ce projet multi-usages va dans le sens du rééquilibrage des territoires en sécurisant l’agriculture pluviale et l’élevage et en améliorant la desserte en eau potable ;  in fine, il permettra de combattre l’exode rural, la création de bidonvilles, le chômage et les maladies hydriques. Il contribuera également à réduire l’usage excessif des ressources en eau souterraines et participera au rechargement des aquifères déficitaires.

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